L'Arménie aura son festival 27/01/2008
 |
|  |
INTERNATIONAL. Fondateur du festival angoumoisin, Jean Mardikian crée un nouveau rendez-vous de la BD dans le pays de son cœur. Témoignage L'Arménie aura son festival Jean Mardikian n'est pas né en Arménie. Mais il garde des attaches viscérales pour la terre de ses parents. « Peut-être parce que le peuple arménien, qui a vécu la répression ottomane puis soviétique, est caractérisé par une forte volonté de préserver sa mémoire ».
Le fondateur historique du FIBD, avec Francis Groux et Claude Moliterni, entend aujourd'hui exporter le concept festivalier dans son pays de coeur. « L'idée a mûri l'an passé quand le dessinateur Tigran Mangasarian est venu à Angoulême. II voulait créer une école de la BD en Arménie. Mais une école ne se fait pas comme ça. Il faut se baser sur un événement fort comme le fût à Angoulême le festival de la BD ». D'autant que l'Arménie ne possède pas vraiment de culture BD, « exception faite de l'école de la caricature commune aux pays de l'Est ». Les traductions de BD fianco-belges en langue arménienne, dont l'alphabet complexe tire sur l'assyrien ? On les compte sur les doigts d'une main. Grâce à l'éditeur Jean Sirapian, Tintin a ainsi trouvé des lecteurs supplémentaires en Arménie, via les adaptations des « Sept boules de Cristal », du « Temple du soleil » et des « Cigares du pharaon ». « En octobre dernier, avec Jean Sirapian et le journaliste Laurent Melikian, nous avons fait un voyage de repérage. Et on a été accueilli à bras ouverts ». Les ministères concernés ont donné leur aval et la promesse de leur aide pour un festival de la BD, à la Camera Théâtre d'Erevan, du 3 au 5 octobre 2008. « C'est aussi une façon de renforcer la francophonie dans un pays où elle perd du terrain ». article paru dans (c) Sud Ouest le 26/01/2008 Retour...
|